Warren Buffett parle du testament.
Warren Buffett aborde la question de l'homologation dans une lettre rare dans laquelle il s'engage à faire don de "plus de 99 %" de sa fortune après avoir donné des millions d'actions de Berkshire Hathaway.
Cette semaine, nous fêtons Thanksgiving aux États-Unis. Les marchés boursiers sont fermés jeudi et vendredi, et les heures d'ouverture devraient être réduites en raison du Black Friday, mais je ne m'attends pas à des nouvelles ou à des mouvements importants.
Dans une lettre adressée récemment aux actionnaires de Berkshire Hathaway, Warren Buffett a fait part de ses projets concernant l'avenir de l'entreprise et la répartition de ses biens en cas de décès. Il a annoncé : "Je me sens bien, mais je suis pleinement conscient que je joue dans les prolongations". Cette assurance a été donnée dans un message qu'il a publié sur le site web du conglomérat mondial. Il est tout à fait heureux de faire cette annonce à l'approche de la fête de Thanksgiving aux États-Unis.
Dans le cadre de ces projets, Buffett a fait don de millions d'actions Berkshire Hathaway $BRK-B+2.0% à des associations caritatives associées à sa famille. Il s'est exprimé en ces termes : "Plus de 99 % de mes actifs seront donnés à mon trust caritatif". L'opération a consisté à convertir 1 600 actions de classe A en 2 400 000 actions de classe B.
M. Buffett a souligné son engagement philanthropique à long terme, rappelant qu'il a fait don d'environ 52 milliards de dollars à des causes caritatives depuis 2006. "En outre, nous avons eu de nombreuses occasions de constater que le fait d'être riche ne rend pas sage ou méchant." Ces mots reflètent ses convictions sur la relation entre la richesse et la philanthropie.
Berkshire Hathaway
BRK-BDans la lettre aux actionnaires, Buffett a également révélé ses idées sur l'avenir de Berkshire Hathaway. "Berkshire, l'une des sociétés les plus importantes et les plus diversifiées au monde, sera inévitablement confrontée à des erreurs humaines de jugement et de comportement. Par cette déclaration, il reconnaît que les erreurs sont inévitables, mais il estime que son équipe et le conseil d'administration ont les compétences nécessaires pour y remédier.
Il conclut sa lettre en notant que "le déclin peut survenir dans tous les types de grandes institutions, qu'elles soient gouvernementales, philanthropiques ou à but lucratif. Mais il n'est pas inévitable. L'avantage de Berkshire est qu'il a été construit pour durer". Ces mots reflètent sa foi dans la capacité de résistance de l'entreprise après son éventuel départ.