Même si ça marche, Elon Musk n'aura pas la tâche facile pour acheter Twitter. Qu'est-ce qui pourrait arrêter l'homme le…
Elon Musk a lancé une ambitieuse offre de rachat de 43 milliards de dollars pour Twitter, qui promet d'apporter de grands changements au service. Le problème est qu'il fait une telle proposition comme si ce n'était pas grave. Ou avec une désinvolture à laquelle il n'est certainement pas étranger. Mais ces choses ne sont pas si simples. On se demande presque pourquoi l'homme le plus riche du monde ne sait pas... ou est-ce qu'il ne le fait pas ?
Dans sa lettre à Twitter $TWTR annonçant l'offre, Musk a écrit que le géant des médias sociaux doit devenir une société privée "afin de passer par les changements qui doivent être faits."
Twitter est cotée en bourse depuis novembre 2013, date à laquelle elle a organisé une introduction en bourse, ou IPO, qui a permis de lever 1,8 milliard de dollars.
Les entreprises font souvent les gros titres lorsqu'elles entrent en bourse, surtout lorsqu'il s'agit d'introductions en bourse tape-à-l'œil et lucratives. Mais les entreprises rachetées par un investisseur et ensuite privatisées peuvent parfois atteindre des sommes bien plus importantes, et ce n'est pas rare.
Comment une entreprise publique devient-elle privée ?
La chaîne de restauration rapide Burger King est entrée en bourse pour la première fois en 2006, levant 425 millions de dollars, et quatre ans plus tard, elle a été rachetée par la société d'investissement 3G Capital pour 3,3 milliards de dollars avant d'être privatisée. Et en 2007, la société d'investissement immobilier cotée en bourse EQ Office a été rachetée par la société de gestion d'investissements Blackstone (BX) pour 39 milliards de dollars et est devenue privée.
Les entreprises qui deviennent privées ne sont plus cotées ou négociées sur une bourse publique. La privatisation signifie également que les entreprises ne sont plus tenues de communiquer leurs résultats financiers à la SEC ou de se conformer à bon nombre de ses règles. Et nous connaissons tous la relation qu'Elon entretient avec cette même institution 😂😂.
L'entrée dans le secteur privé apporte souvent plusieurs avantages importants à une entreprise. Elle supprime la pression exercée pour la présentation de rapports financiers trimestriels, ce qui donne à la direction plus de liberté pour poursuivre des projets plus risqués et à plus long terme sans avoir à se soucier des actionnaires publics qui exigent des résultats rapides.
Les entreprises deviennent souvent privées après avoir été rachetées par des sociétés de capital-investissement ou d'autres groupes d'investissement. L'offre publique d'achat d'Elon Musk à titre individuel est donc quelque peu exceptionnelle. Cependant, Musk semble vouloir avoir au moins un contrôle majoritaire.
Liberté d'apporter des changementsMusk a
souligné dans sa lettre à Twitter qu'il voyait en lui un "potentiel extraordinaire" en tant que "plateforme de libre expression dans le monde entier"
. Il a toutefois ajouté que les dirigeants actuels de la plateforme de médias sociaux ne sont pas en mesure de libérer ce potentiel.
Ce n'est pas la première fois que Musk s'en prend à Twitter pour avoir étouffé la liberté d'expression, ce qu'il attribue en partie à la dépendance de la plateforme vis-à-vis des recettes publicitaires. Mais c'est comme ça que ça se passe. Toutefois, les changements qu'il envisage ne sont pas forcément porteurs de gains immédiats. M. Musk a déclaré qu'il modifierait les contrôles de contenu du service, qui comprennent la censure ou l'interdiction de certains utilisateurs pour avoir prononcé des discours de haine ou incité à la violence, notamment l'ancien président Trump. Il a également déclaré qu'il préférait les "temps d'arrêt" temporaires au bannissement permanent des utilisateurs.
De plus, des rapports récents suggèrent que l'achat de Twitter pourrait ne pas être si facile :
https://www.youtube.com/watch?v=e25kO6fk7XM
Un autre avantage du passage de Twitter en mains privées serait qu'il ne serait plus obligé de communiquer ses résultats financiers trimestriels à la Securities and Exchange Commission (SEC), une agence que le milliardaire a récemment qualifiée de "bâtards". En 2018, Musk a réglé les accusations de la Securities and Exchange Commission (SEC) selon lesquelles il a faussement prétendu avoir obtenu suffisamment d'argent pour privatiser Tesla, une entreprise de fabrication de voitures électriques. Dans le cadre de cet accord, il a démissionné de son poste de président du conseil d'administration de Tesla et a payé une amende.
Avertissement : Ceci n'est pas une recommandation d'investissement. Je ne suis pas un professionnel, juste un amateur partageant mes opinions basées sur les données de l'internet, notamment le rapport de Tristan Brove.